On enseigne les états financiers depuis qu'ils étaient encore sur papier
Depuis 2009, on forme des analystes financiers à décortiquer bilans, comptes de résultat et tableaux de flux. Parce qu'un bon analyste, c'est quelqu'un qui comprend vraiment ce qui se cache derrière les chiffres.
Notre approche ? Pas de théorie creuse. On travaille avec des cas réels, des entreprises cotées, des dossiers qui ont fait l'actualité. Nos étudiants apprennent à repérer les signaux faibles, à questionner les hypothèses, à construire leur propre jugement.
Tout a commencé avec un vieux rapport annuel annoté
En 2008, Édouard Chasseloup travaillait en audit. Il passait ses soirées à décortiquer des rapports financiers avec un collègue qui venait de changer de carrière. Ce gars-là ne comprenait rien aux normes IFRS, mais il posait des questions pertinentes.
C'est là qu'Édouard a réalisé quelque chose. Les formations classiques enseignent la comptabilité, mais pas vraiment l'analyse. Elles te disent comment calculer un ratio, mais pas comment l'interpréter dans un contexte réel.
L'année suivante, il a lancé ses premiers ateliers à Brest. Cinq personnes autour d'une table, des rapports annuels partout, des discussions qui duraient des heures. Aujourd'hui on forme environ 200 professionnels par an.

Ce qui guide notre pédagogie
Quatre principes qu'on applique depuis le début et qui déterminent chaque décision qu'on prend sur le contenu de nos formations.
Le contexte avant tout
Un ratio sans contexte ne dit rien. On enseigne à regarder le secteur, la stratégie de l'entreprise, son historique. À se demander pourquoi cette marge opérationnelle baisse plutôt que de simplement constater qu'elle baisse.
Des vraies données
Nos exercices utilisent des données publiques d'entreprises réelles. Pas de cas simplifiés ou inventés. Nos étudiants travaillent sur les mêmes documents que les analystes professionnels.
Débattre pour comprendre
On encourage les désaccords. Deux personnes peuvent analyser le même bilan et arriver à des conclusions différentes. C'est normal et même souhaitable. Ce qui compte, c'est la solidité du raisonnement.
S'adapter aux évolutions
Les normes comptables changent, les pratiques évoluent. On met à jour nos supports deux fois par an en fonction des nouvelles réglementations et des retours qu'on reçoit sur le terrain.
Comment on structure nos formations
Chaque programme suit la même logique : on commence par les fondamentaux comptables, on passe aux techniques d'analyse, puis on travaille sur des études de cas complètes.




Notre méthode pédagogique
Les cours alternent théorie et pratique. On n'y passe jamais plus de 30 minutes sans ouvrir un rapport annuel ou analyser un compte de résultat. Les participants travaillent en binômes sur des exercices ciblés avant les discussions collectives.
On utilise beaucoup d'exemples français et européens parce que c'est notre marché. Mais on regarde aussi des cas américains ou asiatiques quand ils illustrent bien un concept.
Nos formateurs
Tous nos intervenants ont au moins huit ans d'expérience en analyse financière, audit ou direction financière. Ils continuent à travailler en parallèle, ce qui leur permet de rester connectés aux pratiques actuelles du métier.
On privilégie les profils qui aiment transmettre et qui savent expliquer simplement des concepts complexes. Parce qu'un bon analyste n'est pas forcément un bon formateur.
Prochaines sessions en septembre 2025
On lance deux nouveaux programmes cet automne : un cycle fondamental sur quatre semaines et un atelier avancé sur la valorisation d'entreprise. Les inscriptions ouvrent en juin.
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